Suis-je devenu fou ?

Cela commença le 3 mai, comme tous les matins, je me réveillais au lever du soleil. Ensuite je me lavais, coiffais mes cheveux bruns, admirais le vue sur Nantes et sur la Loire. Ce jour-là, je pris mon petit-déjeuner sur le balcon de mon appartement, car il faisait très beau. Une fois fini, je partis au travail dans le quartier d’affaires de la ville. Le soir, en arrivant chez moi, je reçus un appel anonyme qui disait «  Nous allons te faire souffrir, tu vas mourir, nous allons prendre ton âme, rendez-vous à minuit ». Puis plus rien, je me dis que ce n’étais qu’une farce et je reposai le téléphone. Alors je préparai mon repas, et je le mangeais dans le canapé en regardant les informations. Ils racontaient le témoignage d’une femme victime d’une agression le soir précédent par des êtres «  invisibles ». Elle avait entendu à partir de minuit dans sa maison des bruits étranges et vu des événements paranormaux. Et ce à quelques rues de chez moi ! Bon sur le coup, ça me fit un peur, mais je me dis simplement que cette dame était folle, et j’éteignis la télévision. Je rejoignis mon lit aux environs de 22h.

Mais ma nuit ne fût pas très longue: à minuit je me réveillai. La lumière de ma chambre s’était allumée et il y avait dans mon salon beaucoup de bruit. Alors j’enfilai une robe de chambre et j’allai voir ce qui se passait.

Vous ne devineriez jamais ce que j’ai vu. Tout était allumé: les lumières, la TV, la radio, le robinet de la cuisine était ouvert et l’eau débordait de son bac, la vaisselle était explosé au sol … Je pris peur, mon coeur palpitait de frayeur, la sueur dégoulinait de mon front. Mais que s’était t-il passé ? Était-ce un voleur, des voyoux ou tout simplement quelqu’un qui me faisait une blague. en tout cas, je n’allais pas tarder à le savoir: je sentis une sorte de courant d’air me parcourir, pourtant il n’y avait aucune fenêtre ouverte. Puis, une force surnaturelle, me poussa violemment au sol. Ma vue se troubla, mais je distinguais quand même un meuble qui volait au dessus de moi qui n’allait pas tarder à me tomber dessus. Mais je tremblais tellement, que je ne parvenais pas à bouger, le meuble se rapprochait de plus en plus de moi, il ne tarderait pas à m’écraser si je ne faisait rien pour l’éviter alors, j’effectuai un roulé boulé sur le côté juste à temps. Le meuble était alors écrasé à côté de moi, a à peine 10 cm. Il était aux environs d’1h30  du matin quand tout s’arrêta. Ensuite, je n’ai pas dormi du restant de la nuit, il m’était impossible de ne pas repenser à ce qui venait de se produire. J’essayais de trouver une explication rationnelle, en vain. J’étais vraiment perdu. Étais-je dans un rêve ou dans la réalité ? Je n’avais pas rêvé, je l’avais bien vécu. Alors je décidai d’aller voir la dame qui aurai vécu de choses semblables, et voir ce qu’elle en pensait.

Au matin, je me trouvais sur le seuil de sa porte, à attendre qu’elle m’ouvre. les volets étaient tous fermés, aucune lumières n’avait l’air d’être allumée. Au bout de 10 minutes j’allai partir quand j’entendais un cri, un cri très aigu, un cri de terreur. C’était sûrement  la dame qui rencontrait un problème et il fallait que j’aille l’aider. Je parvins à entrer facilement car la porte n’était pas verrouillée.

Mais j’arrivais trop tard. Une femme, gisait au sol; elle avait été poignardée. Qui avait fait ça ? Pourquoi ? Mes jambes tremblaient, je faillis m’effondrer. Je m’approchais tout de même de son corps sans vie, quand une main m’attrapa le poignet, enfin sa main ! Ses lèvres commencèrent à bouger et elle parvint à articuler ces quelques mots «  ils m’ont tuer, je n’ai pas été assez forte, ils sont trop nombreux, ne te laisse pas faire. » Puis plus rien, je restai auprès d’elle quelques instants, puis je décidai de partir mais la porte était fermée. Impossible de l’ouvrir. Je me retournai le couteau planté dans le coeur de la dame avait disparu. Puis, je senti dans mon dos quelque chose me toucher. Je me retournai, et je voyais là devant moi, un couteau…le couteau ! Que devais-je faire ? M’enfuir ? Rester immobile ? J’étais terrorisé ! Avant même de me décider, le couteau se planta dans ma cuisse. Je sentis un liquide chaud couler de la blessure. Le voisin attiré par mes cris entra dans la maison, et en me voyant ainsi, me demanda ce qu’il s’était passé. Je lui expliquai tout mais à son regard d’étonnement, je m’aperçus que le couteau avait disparu, et la femme aussi !

Je me réveillais, plus tard dans un lit d’hôpital, ma blessure avait été soignée. On m’attendait à un interrogatoire au commissariat de police. Alors je m’y rendis quelques heures plus tard. On m’avait posé tout un tas de questions, comme, qu’est ce que vous faisiez dans cette maison ?, comment vous vous êtes blessé ? …  Je répondais toujours en disant la vérité, ce que j’avais vu. Mais ils ne me croyaient pas. Ils m’ont déclaré fou !
L’étais-je vraiment ? Impossible, la blessure était bien réelle.